lundi 6 avril 2009

A mon corps défendant


Aux internautes,

Je vous mets en garde contre M. Maurice Gligli. Ne commettez pas mes deux erreurs, à savoir « travailler pour lui et le recevoir chez soi ». Gligli a pris le risque d’attaquer ma vie privée, cela suppose que la sienne soit sans anicroche. Sa femme l’a quitté, en jurant de ne plus revivre avec cet homme hystérique, impossible. Je suis un des rares à connaître cet épisode tumultueux (un de plus) de la vie de ce monsieur. Depuis que sa femme l’a quitté, Maurice Gligli n’a pas réussi à se marier. Je ne peux parler davantage de la vie privée de Gligli parce que je risque, au passage, de toucher à ses proches qui sont eux aussi ses victimes. Je me garde de commenter l’épisode de ses rapports avec la maman de ses trois enfants parce que je respecte beaucoup cette dame d’excellente instruction et d’une éducation raffinée.

Moi qui suis ventru, petit de taille, Gligli m’attribue des maîtresses jusque dans son giron familial. Il faut croire qu’il ne suffit pas en la matière d’être un apollon comme lui. Osez demander à Maurice Gligli quel genre de femmes il fréquentait dans le quartier Madou où il a longtemps vécu. Il y a des choses que la décence interdit de prononcer et je me garde de le faire.

Parlons à présent des repas et autres cadeaux vrais ou inventés. Les propos de Maurice Gligli font qu’il se révèle comme un être mesquin. Du haut de ma dignité, il ne m’arriverait pas à l’esprit de dire à quiconque de me payer un ou deux repas que je lui ai offerts de moi-même. Faites attention à Gligli s’il vous invite. Demain, en cas de litige, il va vous réclamer de lui rembourser en espèces trébuchantes la valeur du repas. Vous connaissez sans doute l’adage latin: Timeo Danaos et ferrentes dona. Là où ça la fout mal, c’est que mon personnage oublie qu’il a mangé chez moi. Il n’y a pas longtemps, j’ai organisé un repas pantagruélique en l’honneur du professeur Bilolo, de Jean-Charles Gomez et de Kalamba Sylvain. En plus de mets exquis, il y avait autant de vins fins, de bière et de liqueur de toutes sortes. Savez-vous qui s’est empiffré le plus sans avoir été mon invité ? Maurice Gligli. Aurais-je vraiment l’idée de réclamer à Maurice Gligli ce qu’il a consommé ce jour-là ? Ma noblesse m’interdit une telle mesquinerie. Et ce n’était pas la première fois que Gligli mangeait chez moi.

Si Gligli m’attaque si fort, c’est parce que j’ai touché à son point le plus faible. Monsieur fait publier régulièrement des notes de lecture, se taillant ainsi l’image d’un intellectuel. Mais le lecteur ne sait pas qui est derrière ces notes. Si ce n’est pas Tedanga, il y a forcément un autre nègre. Si par hasard vous faites vous aussi le nègre pour Gligli, il est temps que vous arrêtiez. Ce monsieur est un ingrat. Alors que vous l’aidez, il vous plante un poignard dans le dos. Il l’a fait avec moi, avec Jean-Charles Gomez, avec d’autres. Il le fera avec vous. Mind of you!

Je n’ai jamais voulu rendre public le travail que je fais pour Maurice Gligli depuis plus de dix ans. C’est lui qui a cru pouvoir utiliser internet pour m’humilier et saper ma dignité. Je ne fais que me défendre et lui rendre la monnaie de sa pièce. J’ai de nombreux arguments que je vais utiliser de manière graduée en fonction de ses réactions. Je publie ci-dessous ce que j’ai fait pour son ridicule rapport de stage en vue de devenir éducateur. Gligli ne devrait pas oublier comment je l’ai réprimandé après avoir lu son texte :

« De :ipota bembela tedanga (tedanga@hotmail.com)
Envoyé :jeu. 15/05/08 01:55
À : mouta w maurice gligli (
maurice_mouta@yahoo.fr)

Maurice,
Ton travail de fin stage ne comporte qu'une page? Cela me paraît trop peu, non?
Le vieux »

Si Gligli n’arrête pas, l’internaute lira la page originale que le Belge malgré lui m’a envoyée par voie électronique et pourra apprécier.

Tedanga